Actuellement, tous les spécialistes médicaux s’accordent sur le fait que le transsexuel n’est porteur d’aucune anomalie, phénotypique (qui rend compte des caractéristiques anatomiques et physiologiques d’un individu), génotypique (patrimoine héréditaire de l’individu) ou endocrinienne. De même, ils reconnaissent qu’il n’est ni homosexuel, ni perverti ou encore malade mental.
C’est un être qui a « la conviction inébranlable depuis l’enfance, véritable idée prévalante au sens psychiatrique du terme, d’être psychiquement de l’autre sexe, et demande impérativement un traitement médico-chirurgical susceptible de rendre son aspect physique conforme à son aspect psychique. Il demande également la rectification de son état civil ».